La galerie intimiste d'Isabelle Thiltgès

Dans ses nouveaux ateliers bruxellois, Isabelle Thiltgès a aménagé un espace entièrement dédié à la présentation de ses sculptures. 

Sous forme d'une galerie intimiste, les dizaines de bronzes sont exposés à quelques mètres des ateliers de création de l'artiste. dans une scénographie soignée et invitant à la déambulation, les oeuvres dialoguent entre elles, et retracent le cheminement artistique d'Isabelle Thiltgès. 

Une visite inspirante et empreinte de douceur, qui traduit fidèlement l'univers et les inspirations de l'artiste.

Dans le nouvel atelier bruxellois d'Isabelle Thiltgès

C'est un vrai retour aux sources pour Isabelle Thiltgès. L'artiste belge a posé ses valises dans sa ville d'origine et installé ses sculptures dans ce nouvel univers chaleureux et familier.

Après Paris, à Bruxelles les bronzes apprivoisent facilement l'espace, trouvant de nouveaux lieux pour dialoguer et l'inspiration de la sculpteur se nourrit désormais de ces endroits qui portent en eux une belle nostalgie.

De nouveaux projets fleurissent dans l'imagination d'Isabelle Thiltgès, qui réserve de belles surprises pour l'année 2013.

«Raphaël, les dernières années» au musée du Louvre

C’est une très belle rétrospective qui se déroule encore pendant quelques jours au musée du Louvre. Une centaine de peintures, de dessins et de tapisseries retracent le parcours artistique de Raphaël et de ses œuvres réalisées à Rome durant les dernières années de sa vie, de 1512 à 1520. 

Ces années de « maturité » constituent le sommet de la Renaissance italienne, donnant jour à des chefs d’œuvres éblouissants de couleurs, de vie, de sensibilité, de teintes chatoyantes et de détails fascinants de précision. Cette exposition évènement  organisée avec le musée du Prado, présente une collection qui témoigne de façon exceptionnelle du sens de la grâce et de la beauté qu’avait Raphaël. Portraits plein de douceur, madones au sourire charmant, compositions méticuleuses démontrent tous l’épanouissement artistique de celui que l’on appelait aussi le « génie d’Urbino ».

Au-delà des travaux du grand maître, l’exposition donne également à voir les réalisations de ses meilleures élèves et collaborateurs, Giulio Romano et Gianfrancesco Penn, en confrontant les différentes œuvres. Un spectacle inédit, qui donne à voir en filigrane les coulisses de l’atelier romain du peintre à la renommée internationale.

«Raphaël, les dernières années», musée du Louvre, hall Napoléon, jusqu’au 14 janvier 2013.

Royal Academy : une exposition exceptionnelle de bronzes à Londres jusqu’au 9 décembre

Le bronze se décline à la mode britannique depuis le mois de septembre à la Royal Academy de Londres. Une exposition exceptionnelle, qui regroupe de superbes sculptures antiques, modernes ou anciennes, en provenance de tous les continents et de tous les pays, sans distinction. Cette collection internationale est à couper le souffle, et fait se côtoyer cinq cents fontes, et tout autant de patines et de dimensions différentes réunies pour le plus grand plaisir des visiteurs.

Novices ou amateurs éclairés se régalent ainsi depuis déjà plusieurs semaines devant cette réunion inédite de sculptures dont le seul point commun est d’être réalisées en bronze : pour une fois, le style, la période ou la culture ne jouent pas dans la sélection effectuée. Ce sont là cinq mille années d’art et de sculpture qui sont représentées, au travers d’œuvres aux styles toujours différents : figuratif, abstrait, objets, bas-reliefs se disputent les regards.

Résultat : un vrai dialogue s’instaure entre les œuvres, au-delà des siècles et des continents dont elles sont issues. Et le visiteur ressort ébahi par autant de talent et de beauté réunis en un même lieu d’exposition.

Tout simplement prend définitivement ses quartiers au Gouffre de Padirac

Suite au succès auprès des visiteurs, qui l’ont surnommée Notre Dame du Gouffre, et à quelques jours du démontage de l’exposition, la direction du Gouffre de Padirac a décidé de conserver la sculpture Tout Simplement  définitivement.

Tout Simplement a été créé par Isabelle Thiltgès tout spécialement pour l’exposition. La sculpture de près de 3 mètres (2,80m) fait désormais partie du patrimoine du Gouffre de Padirac.

Crédits photos : Goeran Jarl, Jean-Claude Lemée

De Paris à Bruxelles, les ateliers d'Isabelle Thiltgès déménagent

Grand chamboulement pour les bronzes d'Isabelle Thiltgès : un déménagement s'annonce et les sculptures vont dans la semaine quitter les ateliers qui les ont vu naître pour être entreposées dans le nouvel espace de création de l'artiste, à Bruxelles. 

Un retour aux sources pour la sculpteur belge qui dit au revoir à son atelier parisien. Mais pas d'adieux en perspective : les activités d'Isabelle Thiltgès seront désormais partagées entre les deux capitales, deux sources d'inspiration et autant de richesse supplémentaire pour sa création.

En cette grande période de déménagement, les dernières images des coulisses d'Isabelle Thiltgès sont teintées d'une nostalgie toute positive. Une page qui se tourne pour une nouvelle, le changement étant l'impulsion de la création, l'artiste attend avec joie de se remettre à l'oeuvre dans son nouvel espace de sculpture.

  

Patience, prochainement sur le blog, il sera possible de découvrir le nouvel atelier belge...

Acmé : le moulage des deux sculptures

Ces deux pics s’élancent, conquérants et pourtant fragiles vers les hauteurs. Deux montagnes, qui créent l’équilibre entre la force de la nature et la faiblesse humaine, pour se rejoindre au sommet. 

Synthèse de lignes épurées et volontaires, la sculpture baptisée Acmé par Isabelle Thiltgès a  pris ses quartiers dans les ateliers d'Antonio Carvalho, afin de passer à l’étape du moulage, premier pas vers le bronze. Un matériau qui indubitablement siéra parfaitement à son caractère.

L'étape du moulage pour Bear and Bull

 

Bear and Bull a pris ses quartiers dans les ateliers d'Antonio Carvalho, pour l’étape du moulage.

L’œuvre en terre est désormais recouverte d'un moule en élastomère appliqué en couches successives, qui épousent les formes, toutes en hauts et bas, en creux et pics, de la sculpture, avant d'être recouvert de sa chape de plâtre.

Isabelle Thiltgès dans le Gouffre de Padirac : Prolongation exceptionnelle jusqu'au 11 novembre

Installée depuis le mois de juin dans les profondeurs du Gouffre de Padirac, l'exposition Bronze sculptural & Minéral monumental se voit prolongée pour quelques semaines encore.

L'occasion pour les passionnés, retardataires et autres curieux de découvrir ou redécouvrir l'impressionnante scénographie mise en scène par Isabelle Thiltgès à 103 mètres de profondeur, dans les cavités taillées par la nature.

L'Envolée, les Ombres ou encore l'Envers du décors, oeuvres en bronze majeures de l'artiste, y ont pris leurs quartiers depuis l'été, et ne cessent de ravir les visiteurs.

Vous avez désormais jusqu'au 11 novembre pour visiter cette exposition exceptionnelle, dans un cadre époustouflant. 

Isabelle Thiltgès dans First Class

On parle d'Isabelle Thiltgès et de son exposition au Gouffre de Padirac dans le magazine First Class 

Collection d’art décoratif

Boutons de porte finement travaillés, robinets délicats et uniques : l’œuvre d’Isabelle Thiltgès se décline également sous forme d’art décoratif.

On retrouve dans ces différentes collections les lignes épurées chères à la sculptrice. Formes féminines enveloppées d’un drapé souple, corps en mouvement accompagnant le jet d’eau, vagues de bronze dessinées avec finesse : ces objets décoratifs réalisés en bronze sont délicatement sculptés, réfléchis pour s’intégrer avec élégance dans un intérieur de goût. 

Une note contemporaine aux accents classiques, qui sait mettre en valeur les détails du quotidien les plus anodins, tels une vasque ou une porte sculptée.

Edward Hopper : un Américain au Grand Palais

Edward Hopper : la bande-annonce par Rmn-Grand_Palais

C’est une exposition exceptionnelle et très attendue. Du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013, le Grand Palais organise une importante rétrospective consacrée à l’Américain Edward Hopper, la première en France.

Une belle occasion de redécouvrir cette immense figure de la peinture américaine, aux douces lumières et qui tissa au fil de ses œuvres les thèmes de la nuit, de la mélancolie et de la classe moyenne américaine. Edward Hopper (1882-1967) a fortement influencé la peinture, le cinéma ou encore la bande dessinée du XXème siècle. Dans cette exposition organisée en deux grandes parties, il sera possible de retracer l’évolution de son style, des années de formation à celles de la consécration.

Exposition CHEVEUX CHÉRIS, Frivolités et trophées au Quai Branly

Du 18 septembre au 14 juillet 2013, le musée du Quai Branly accueille une exposition décoiffante, justement intitulée « Cheveux chéris, Frivolités et trophées ». Thème universel au croisement de la mode, de l’anthropologie et des arts, l’exposition se penche sur cet ornement et outil de séduction de tous les âges. Une collection foisonnante attend le visiteur : statues aux coiffes de marbre, tresses africaines, photos de stars à la coiffure savamment élaborée, têtes réduites des jivaros…

 

 

On a également l’occasion d’admirer des objets réalisés à partir de cheveux recyclés, comme ces capes chinoises ou des cordes constituées de tresses. Ce sont au total 280 peintures, sculptures, photographies et objets ethnographiques qui retracent un tour du monde et une plongée dans l’histoire des cheveux. De la coquetterie à la symbolique sociale, cette exposition interroge cet ornement et offre une flânerie agréable dans le très beau musée du Quai Branly.

 

Sandoz, Valdés, Philp : coups de coeur à la Biennale de Paris

 

Jusqu’au 24 septembre, le Grand-Palais accueille 8.000 œuvres d'exception (mobilier, tableaux et haute joaillerie) exposées par 122 marchands à la renommée internationale à l’occasion de la Biennale des Antiquaires de Paris. Musée éphémère dont chaque œuvre est à vendre, cette biennale réunis tous les styles et une multitude d’œuvres au charme et au génie desquelles il est difficile de ne pas succomber.

 

Parmi les artistes que l’on y retrouve, figure le sculpteur contemporain Manolo Valdés. Sa « Dame de la mer », dont une version monumentale est installée à Biarritz, et qui est parée d’une coiffe absolument magnifique aux mille mouvements, rayonnait dans les allées élégantes du Grand Palais.

 

La simplicité émouvante de la statue Bamana a séduit plus d’un visiteur. Sculptée au début du XVIème siècle, cette œuvre en bois usé par le temps vient du Mali. Elle s'inscrit dans l'ensemble des productions liées aux cultes de la société d'initiation masculine et féminine Jo et au culte Gwan, destinés à favoriser la fécondité.

 

Autre artiste exposé, Marcel Sandoz,  le sculpteur figuriste et animalier suisse, dont une superbe et puissante tête de panthère datant de 1940 a ravi les visiteurs. Tant dans sa posture que dans son expression, l’animal impose par sa présence et son souffle presque palpable.

 

 

Enfin, on pouvait aussi admirer les céramiques contemporaines du gallois Paul Philp, œuvres belles et épurées.

Pour cette 26^ème édition, c’est le styliste Karl Lagerfeld qui a signé la scénographie, instillant un esprit parisien du XIXème siècle sous la grande verrière du Grand Palais.