mercredi 25 juillet 2012

Helmut Newton : prolongation de l'exposition au Grand Palais

C'est la première rétrospective de son œuvre en France. Depuis le 24 mars, le Grand Palais rend hommage à Helmut Newton avec une exposition qui fait la part belle aux thèmes qu'affectionnait particulièrement le célèbre photographe allemand. Mode, nus, portraits et humour : la femme est au cœur du travail de M. Newton, sublimée, détournée, admirée.

Au travers d’images ultra travaillées, usant de mises en scène inattendues, parfois sensuelles, parfois provocantes, Helmut Newton exprime son amour des femmes, qu’elles soient fortes, fragiles, coquettes ou sculpturales. Souvent puissantes, les femmes qu’il met en scène dominent, par leur attitude et leur beauté.

Autoportrait avec June et modèles, Paris, 1981 © Helmut Newton Estate


 
Collaborateur de Vogue dans les années 1970, il recevra en 1990 le grand prix national de la photographie. Aux vues de son succès, l’exposition a été prolongée jusqu’au 30 juillet. L’occasion pour les retardataires de découvrir ou redécouvrir le travail de cet amoureux de la mode, des femmes et de la photographie.
Buste aux liens, Ramatuelle, 1980 © Helmut Newton Estate

lundi 16 juillet 2012

La Tribune des Arts parle d'Isabelle Thiltgès

Cette semaine, le supplément culturel de La Tribune de Genève, La Tribune des Arts, fait écho de l'exposition d'Isabelle Thiltgès dans les profondeurs du Gouffre de Padirac. Une exposition "insolite", qui provoque "un choc des proportions".





vendredi 13 juillet 2012

Isabelle Thiltgès dans le Figaro Magazine

Dans le Figaro Magazine de ce week-end, découvrez un dossier spécial sur le Lot et la Vallée de la Dordogne, avec en prime, un encart sur l'exposition d'Isabelle Thiltgès dans le Gouffre de Padirac...




jeudi 12 juillet 2012

Rodin, la chair, le marbre : promenade au musée Rodin

On connaît surtout Auguste Rodin pour ses bronzes, puissants, expressifs et sensuels. Mais il a également travaillé le marbre, matériau mythique, idéal pour sculpter le corps et la chair. L’artiste aurait ainsi créé plus de 400 sculptures, souvent des projets qu’il faisait réaliser par l’équipe de son atelier.



Rodin ne travaillait en effet pas lui-même le marbre : il réalisait les premières étapes en créant ses « projets » en terre ou en plâtre avant de les faire réaliser en marbre par ses élèves.
Jusqu'au 3 mars 2013, une cinquantaine de marbres et une dizaine de maquettes en terre cuite ou en plâtre sont présentés à la salle de la Chapelle du musée Rodin.

La plupart des sculptures que l’on peut y admirer affichent un contraste saisissant entre le lisse et le caractère profondément charnel de l’œuvre, souvent mis en contradiction avec l’aspect brut d’un bloc de marbre grossièrement taillé.




Si d’aucuns admireront la sensualité des œuvres en pierre, certains préfèreront peut-être la puissance des sculptures en bronze, animées et violentes, douces et incarnées.


Rodin, la chair, le marbre par Musee_Rodin

vendredi 6 juillet 2012

Laszlo Taubert à Budapest : Promenade hongroise

Le sculpteur hongrois Amerigo Tot est né à Fehérvárcsurgó, un village de Hongrie, mais a passé la majorité de sa vie en Italie, à Rome. C’est cependant à Budapest, dans la superbe capitale hongroise, que l’on peut visiter son ancien atelier de sculpture.



C’est dans les jardins de cet atelier qu’une exposition est actuellement organisée, mettant en scène les œuvres du sculpteur contemporain Laszlo Taubert. Né en 1966 en Hongrie, l’artiste produit des sculptures en bronze, oscillant entre classicisme et modernité abstraite. Ses bustes et silhouettes de femmes découpées parfois avec douceur, parfois avec sévérité, se détachent de façon poétique et brute dans les allées du jardin hongrois.





Une promenade artistique à conseiller cet été pour les voyageurs en escale à Budapest.

mercredi 27 juin 2012

Wim Delvoye expose ses excentricités belges au Louvre

Coup de projecteur sur une belle exposition d’un artiste plasticien décalé pour inaugurer l’été : Wim Delvoye, 47 ans, expose ses œuvres au Louvre. Il est le second artiste à créer une œuvre spécialement pour habiller le plus grand musée de France. Sous la pyramide de verre de Pei, se dresse ainsi la dernière conception du sculpteur : une flèche gothique en acier torsadé, mesurant 11 mètres et qui s’élève dans le hall d’entrée du Louvre.





Baptisée Suppo par son auteur, elle est la pièce phare de M. Delvoye, qui est invité par le musée du Louvre et y exposer une trentaine d’autres de ses œuvres. Celui qui s’est fait connaître notamment par  son installation « Cloaca », une machine à produire des excréments, participe ainsi à la volonté du musée de s’ouvrir aux créations contemporaines.

Ses œuvres loufoques et parfois triviales parsèment ainsi les appartements de Napoléon III, en détournant le classicisme qui y règne habituellement. L’occasion de découvrir les installations de cet artiste, qui s’était également démarqué en 2010, en tatouant la peau de cochons vivants.
A ne pas rater, cette exposition qui ne manque pas d’humour aura lieu jusqu’au 17 septembre.

vendredi 22 juin 2012

L'artiste et son scénographe

Derrière une exposition, se cache souvent un scénographe qui a tiré les ficelles en coulisses de ce grand travail à la fois collectif et intime. Comprendre l’artiste, son approche, suivre son cheminement mais aussi savoir la guider et la conseiller dans une démarche constructive et commune, où les talents de chacun se rencontrent et se complètent pour un résultat final fidèle à l’idée que l’on s’en était faite : tel est le rôle, entre autres, du scénographe qui accompagne l’artiste.






Pour la mise en scène de ses sculptures au cœur du Gouffre de Padirac, Isabelle Thiltgès s’est faite accompagner par Frédéric Cabioch, architecte DPLG et scénographe, qui avait déjà réalisé la scénographie de son exposition à l’Orangerie du Sénat. Une collaboration de longue haleine, où la sculpteur et l’ingénieur ont su aborder avec légèreté et précision leurs différences et leurs envies dans un seul et même objectif : le respect et la mise en valeur des œuvres à exposer.







Il a fallu pour Frédéric capter et porter la délicatesse et la force contenues dans les sculptures d’Isabelle, mais également s’imprégner de la dimension incroyable du Gouffre et de ses dédales de roches souterrains. Appréhension et conception de l’espace, dessin des socles, harmonie entre les œuvres et le lieu d’exposition exceptionnel : un long chemin de discussions et d’imagination a été parcouru ces derniers mois afin de petit à petit concevoir une scénographie élégante, qui saurait se faire oublier tout en valorisant au mieux les œuvres de l’artiste.






Le scénographe, c’est aussi celui qui mène la mise en place et rassure les angoisses le jour de la rencontre entre un lieu et une œuvre. Descendre à 103 mètre sous terre les œuvres en bronze, les faire glisser le long des lacs souterrains, les hisser dans les airs ou les exposer à fleur d’eau, entre la roche humide et les stalactites : telle a été la mission de Frédéric, surveillé avec attention par Isabelle durant les jours de montage de l’exposition. Une entente et une complicité entre l’artiste et son architecte qui se ressent dans l’exposition des sculptures, qui ont su sans difficulté apparente trouver leur place dans cet écrin de pierre, comme si elles y avaient toujours été attendues.