dimanche 29 janvier 2012

Dans les coulisses de la fonderie...

L’œuvre de terre modelée par Isabelle Thiltgès a permis d’obtenir un moule d’élastomère d’où a été tirée une cire. Celle-ci  a été retravaillée sur toute sa surface et hérissée d’un réseau de petits tuyaux de cire correspondants aux canaux de coulée et tuyaux d’évents.

 
Elle est ensuite placée dans un récipient cylindrique et noyée d’un plâtre réfractaire qui en séchant durcit autour de l’épreuve de cire. Elle constitue alors une gangue à l’extérieur de la pièce et un noyau à l’intérieur. Ce dispositif est ensuite placé dans un four. La cire contenue dans ce moule fond, elle est récupérée sous le four.


Dans le moule de plâtre, elle a ainsi laissé place à un espace creux qui sera empli de bronze lors de la coulée.

Le cylindre demeure pendant plusieurs un long moment dans le four à 700°C afin qu’un maximum d’eau s’en évapore. Sans cette cuisson, le moule de plâtre ne supporterait pas la coulée du bronze en fusion, il exploserait.

Il faut donc un véritable harnachement de protection thermique pour manipuler le cylindre au sortir du four.


L’alliage de bronze est porté à une très haute température, environ 1200°C. 


Le bronze en fusion est versé avec précision dans le moule par le principal canal de coulée. 


La réussite de la pièce dépend de la dextérité de ce geste délicat : une répartition homogène du métal dans le moule est cruciale.

Le moule doit être saturé de métal brûlant, la manière dont le métal remonte dans les différents canaux de coulée et tuyaux d’évents en est l’indice révélateur. 

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