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jeudi 12 janvier 2012

Tartuffe : l'étape de la cire

Tartuffe, la dernière sculpture en date d'Isabelle Thiltgès, est en train de prendre forme dans les ateliers de la fonderie.


Après l'étape du moulage de la sculpture en terre, vient l'étape de la cire. Une fois le tirage de la cire exécuté et démoulé, les deux morceaux de la pièce ainsi réalisée, à savoir le masque d'un côté et le tronc de l'autre, doivent être de nouveau rassemblés afin de vérifier s’ils coïncident bien et de s’assurer que la sculpture est identique à l'originale.



Il faut ensuite enlever les excédents de cire et rajouter de la cire sur les éventuels aplats avant de passer à l'étape du coulage du bronze.
Enfin, la version coulée est comparée à l'œuvre originale de l'artiste, afin d'en vérifier avec précision la qualité et l'exactitude de la restitution qu'elle donne du geste premier.



mardi 6 décembre 2011

Visite du Government College of Art and Craft à Calcutta

Durant son passage à Calcutta, ville à la richesse intellectuelle et humaine prégnante, Isabelle Thiltgès a eu l’occasion de visiter l’une des plus anciennes écoles d’art en Inde, créée il y a plus de 140 ans. Tagore fut d’ailleurs l’un de ses directeurs, de 1905 à 1915, et y a notamment travaillé à créer un « style indien de l’art ».


Entrée par hasard dans le bâtiment, invitée par une porte ouverte au détour d’une rue, Isabelle Thiltgès y a fait une rencontre magique avec les élèves et les professeurs. Ce sont les étudiants qui se sont improvisés guides afin de lui montrer leur école, visiblement fiers de lui faire découvrir cet établissement de renom et heureux de démontrer leur savoir-faire.

Les études durent en moyenne trois à quatre ans, au cours desquelles ils ont des cours généraux puis se spécialisent dans la voie qu’ils ont choisi : sculpture, dessin, peinture, design…


Dans la section sculpture, les étudiants travaillent toutes les étapes : le modèle en terre, le moulage de l’élastomère et ensuite du plâtre, le tirage de la cire perdue, le bronze, la ciselure et la patine. Un apprentissage très complet, qui en fait des artistes au fait des techniques artisanales les plus poussées. Certains préfèrent le travail du bois : les sculptures ainsi réalisées sont gardées telles qu’elles ou bien peuvent servir de modèle pour des œuvres en bronze. Reste que tous les apprentis sculpteurs élaborent un petit modèle en terre avant de commencer leur grande pièce, afin de travailler leur projet en amont.


Quant à la partie fonderie, elle n’est ouverte que quelques fois par an, car les sculptures qui vont être coulées sont triées sur le volet.


Tous ces élèves disent être conscients des difficultés qu’ils risquent de rencontrer à la sortie de l’école et de la complexité de vivre de son art. Ils profitent cependant de la renommée de leur établissement pour se faire connaître, envoyant leurs sculptures à exposer en Inde et à l’étranger, pour tenter d’ores et déjà de se faire un nom.


Le site : www.gcac.edu.in










lundi 11 juillet 2011

La rectification de la cire perdue : la grosse culbute se perfectionne

Suite au démoulage de la pièce, la cire qui a été coulée à l’intérieur du moule, de couleur verte, a légèrement débordé au niveau du joint. Il faut donc d’abord l’ôter afin que les deux parties de la sculpture se fondent l’une dans l’autre sans démarcation.




A cette fin, il faut rajouter de petites quantités de cire (en rouge sur la photo) afin d’obtenir un lissé parfait.




Les trous des pieds et de la tête seront refermés après le coulage du bronze à l’étape de la ciselure : ces ouvertures vont permettre de remplir la cire de plâtre, pour obtenir ce que l’on appelle « le noyau ». Sans cette étape le bronze serait plein.


Tous les défauts et aplats sont ensuite corrigés à la cire afin d’obtenir les lignes et les courbes d’origine de la Grosse Culbute.





La cire perdue est  alors prête pour partir à la prochaine étape : la fonte du bronze. 

mercredi 6 juillet 2011

Le démoulage de la cire perdue

Une fois la cire coulée dans le moule de la grosse culbute, et refroidie, nous passons à la phase du démoulage de la cire perdue.

Cela débute avec l’ouverture du moule en plâtre : ce dernier étant composé de plusieurs parties l’ouverture se fait en plusieurs étapes.




Une fois le plâtre entièrement démoulé, il faut retirer l’élastomère.
  


Se déroule alors la première vérification de la cire perdue : il s’agit d’observer l’épaisseur de la cire afin qu'elle soit bien répartie, ainsi que les aplats qui parfois se forment suite à une mauvaise adhérence, à certains endroits, de l'élastomère au moule en plâtre au moment de la coulée.



Certains endroits sont plus difficiles à démouler, dans les zones plus étroites : il faut alors être très attentif lors de cette opération afin de ne pas déformer la pièce.




Enfin la voilà libérée! La prochaine étape consistera à rectifier la cire perdue, avant qu'elle ne parte à la fonte du bronze.....